Au lycée

Au lycée

Au lycée :

Les nouveaux défis

Pourquoi faire reconnaitre son handicap ?

Les démarches et les dates importantes

 

Les nouveaux défis

Fini l’enchainement des classes d’une année après l’autre, le compte à rebours vers le bac commence

Au collège, on a appris chaque année en grandissant et on a pu mettre en place (ou non) diverses astuces pour dépasser les difficultés personnelles avec l’aide de l’entourage à la maison, en classe et chez l’orthophoniste et les autres soignants. On a développé des compétences, quelquefois sans s’en rendre compte. On est « passé » de classe en classe.

Au lycée, on vise un premier objectif : le baccalauréat. Que ce soit dans un parcours professionnel choisi, que ce soit dans l’enseignement général (qui permet de repousser le moment de choisir une suite d’études) ou que ce soit dans l’enseignement technologique choisi (qui précise un peu plus la suite des études). Il y aura ensuite les études après le bac ou l’entrée dans la vie active.

On se spécialise de plus en plus et les attentes des professeurs se précisent

Dans chaque matière étudiée, au lycée pro comme au lycée d’enseignement général et technologiques, ce qu’on apprend est de plus en plus précis et au fil des semaines on avance en précision, il faut construire des savoirs faire.

Les professeurs présentent rapidement des méthodes de travail adaptées à leur matière, et il faut poser des questions pour bien comprendre les raisons de ces conseils. Ils et elles accordent de l’importance aux leçons apprises mais surtout à leur application. 

Comment relever les défis ?

Documents fiables, autodiscipline, coopération et apprentissage rapide de ses erreurs. Suivre en classe et rapporter des documents de travail fiables parce qu’on a mis rapidement en place des techniques pour la prise de note soit en utilisant régulièrement les aménagements prévus au PPS, soit en trouvant des alliances avec les autres élèves de la classe. Il existe des outils à tester car tout ne convient pas à tout le monde.

L’encadrement de la vie scolaire au lycée est apparemment moins strict qu’au collège, mais il ne pas s’y fier car tout est pointé notamment en ce qui concerne l’assiduité. L’envie de «trainer entre potes» est assez partagée, mais il est conseillé aux élèves «dys» de choisir l’autodiscipline et de passer du temps avec des amis et des amies sympas et qui veulent réussir.

C’est avec cette petite équipe qu’il sera plus facile de mettre en place des habitudes de coopération et d’échanges. Ce n’est pas agréable de recevoir une mauvaise note et des mauvaises appréciations. Ce n’est pas une raison pour se débarrasser de la copie. Il faut considérer cette feuille comme le support d’une part du travail du professeur qui a lu la copie et a réfléchi sur l’état de préparation en vue du bac. Et surtout comme l’occasion de regarder en face ce qu’il faut améliorer, peut-être avec l’aide d’un autre élève ou d’une personne compétente de l’entourage. C’est ainsi qu’on apprend de ses erreurs. 

Certaines certifications comme l’épreuve de Français et le niveau professionnel BEP ne se préparent qu’en 2 ans et les nouvelles méthodes de travail doivent devenir très vite opérationnelles.

Il n’y a donc que 2 ans pour entrer dans la mise ne pratique des techniques décrites dans les programmes.

Les programmes sont publiés sur le site EDUSCOL : Recherche | éduscol | Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse - Direction générale de l'enseignement scolaire (education.fr) et entrer « programmes »

C’est en appliquant au plus vite les conseils méthodologiques que l’on profite au mieux de l’enseignement des professeurs. En parler avec les autres élèves de la classe aide à gagner du temps. Les élèves «dys» ont tous intérêt à travailler en groupe car ils comprennent mieux ainsi comment on obtient les points des contrôles et comment aller à l’essentiel : Pour cela il faut redevenir maitre du temps en simplifiant les choses. L’entourage familial scolaire et médical peuvent aider à dégager ce qui est important de ce qui l’est moins.

Mais ne jamais oublier de VIVRE c’est-à-dire d’avoir des activités choisies en dehors de la classe : sorties, sports, culture, arts, y compris s’ennuyer et rêver.     

Pourquoi faire reconnaitre son handicap ?

Avec le temps, certaines astuces ont permis d’atténuer les difficultés, alors on peut être tenté ou tentée de ne rien dire et surtout de ne pas demander d’aide.

Il faut pourtant être conscient, consciente de la fatigue associée aux efforts de concentration. Car il n’y a pas de secret, pour rester à ce niveau, il y a du boulot et du boulot … et du boulot ! Et on découvre un jour l’épuisement et sa conséquence : la chute.

Ce sera un signe pour se faire reconnaitre sans arrière-pensée négative et reprendre une bonne place. Parce que vous avez légitimement envie d’être reconnu, reconnue comme un lycéen ou une lycéenne d’intelligence normale, il faut continuer la participation orale et oser communiquer avec les professeurs et les autres élèves pour expliquer la nature du handicap invisible. (Le manuel « IDENTIDYS 2.0 » peut aider)

Obtenir des aménagements afin de réduire la fatigue

Quand on est reconnu, reconnue, on a des droits, notamment aux aménagements qui permettent de travailler à son rythme et de bénéficier d’équité lors des contrôles. Attention à respecter les délais pour faire les demandes. De plus, il faut faire attention aux dossiers demandés pour la première fois au lycée car bien sûr les responsables de la MDPH risquent de penser qu’il s'agit d’un stratagème pour avoir des facilités pour passer le BAC de la part de personne mal intentionnée. Il faudra alors sérieusement argumenter le certificat médical. 

Les démarches et les dates importantes

Mise à jour du PPS Dès l’entrée en seconde.

Si on n’a pas encore fait de démarches parce qu’on ne croyait pas que c’était utile, il est très important d’obtenir rapidement du médecin traitant une ordonnance pour faire les bilans et parallèlement de faire remplir au lycée un formulaire GEVASCO. Il faut du temps pour constituer le dossier et obtenir une réponse positive et c’est seulement après qu’on peut demander des aménagements d’examen.

Un lien utile : Adaptation et Scolarisation des élèves handicapés | Académie de Nice (ac-nice.fr)

Ne pas hésiter à contacter l’association : dyslexie06@gmail.com

Un nouvel emploi du temps et peut-être l’envie de se libérer un peu des contraintes ne doivent absolument pas conduire à l’abandon des soins. Il faut parler notamment avec l’orthophoniste pour la suite. Attention, l’abandon des soins est un critère de refus d’aménagements d’examen.

Demande d’aménagement des épreuves du Bac et anticipation de l’orientation :

Tout doit être fait avant l’inscription aux examens c’est-à-dire fin septembre début décembre de la classe de première. Les demandes se font en ligne.

Lien vers les informations du site du rectorat de Nice : Examens et diplômes | Académie de Nice (ac-nice.fr)

Il existe des aménagements pour certaines études supérieures. En posant la question en équipe de suivi de la scolarisation (ESS) dès la première peut aider à construire un parcours de réussite.

Après le bac, quel qu’il soit on se rapproche du moment où la vie active commence. Dans quel univers souhaite-t-on s’engager ? A-t-on les capacités et la possibilité de s’engager vers des études longues ? Quelques compétences sont un atout ? Y a-t-il des aménagement pour les «dys» dans l’univers qui intéresse …

Un site peut aider :  Accueil - Onisep

Retour à la liste des articles